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Formation à la croix-rouge française

Dernière mise à jour : 9 févr. 2022


La Croix rouge est une association créée en 1940 avec la fusion de trois associations humanitaires (pour plus d'infos). Grâce à cette association, de nombreuses personnes sont sauvées chaque année. L'association agit dans le monde entier pour des actions humanitaires urgentes (comme lors de catastrophes naturelles), des actions sociales (aide aux SDF...) ou encore la formation de jeunes et de professionnels. Mes deux parents ont été bénévoles à La Croix Rouge. Mon objectif est simple : obtenir mon PSC1 avec une douzaine d'ami(e)s. Le PSC1 est un certificat de Prévention et de Secours Civiques de niveau 1. Elle correspond à l'ancien AFPS. Pour cela, je dois préparer l'évènement en le faisant connaître avec des affiches, trouver une date pour faire la formation et surtout avoir un créneau pour un groupe de 15 (nombre nécessaire pour ouvrir une session de formation selon la Croix-rouge) !

Pour remplir mon objectif, je dois préparer l'évènement. Grâce à mes parents, j'ai un contact à la Croix Rouge. Je dois donc le contacter pour recueillir toutes les informations nécessaires et trouver une date. Je dois aussi créer les affiches pour faire la pub auprès des jeunes de mon lycée ou des élèves IB pour trouver des volontaires qui veuillent participer à mon projet CAS. Le mieux serait d'organiser la formation pendant les vacances de la Toussaint. Les vacances suivantes sont celles de Noël (impossible d'organiser à ce moment là : les fêtes prennent toute les vacances) puis celle d'hiver (mais étant en terminale, le bac arrivera avec aussi Parcours Sup). J'ai donc deux mois pour tout organiser.


Septembre : Pour commencer je dois appeler mon contact pour recueillir toutes les informations nécessaires : prix, nombre de personne accueillit, période de formation, place de la formation...

Je pense organiser mon CAS en 4 phases :

  • phase 1 : prendre toutes les informations. Qui pour faire la formation, y-a-t-il un âge minimum, où la formation se déroulera, pendant combien de temps, quel coût...,

  • phase 2 : créer les affiches et les poser pour mettre en lumière le projet. L'affiche doit-être voyante pour attirer les regards et être complète. Le problème étant de donner toutes les informations sans inonder l'affiche avec des surplus d'infos qui décourageraient les possibles volontaires. Mes connaissances acquises en équipe journalisme me permettront de sélectionner les informations les plus importantes à mettre.

  • phase 3 : organisation du jour J. Donner la date finale ainsi que les horaires et le lieu. Voir s'il y a des désistements...

  • et enfin la phase 4 : Jour J.

contacte Arnaud (qui travaille à la croix-rouge) mi-septembre pour avoir une idée générale sur l'organisation à adopter. Au fil de la discution, je me rends compte qu'il faut que je contact l'organisme de la Croix-Rouge pour organiser cet évènement. La phase 1 est donc finie. J'apprends que la formation se déroule en 2 temps (théorie et pratique). Elle coûte 130€ et on doit avoir 16 ans minimum.

Avec le recul, je vois que l'organisation des phases n'est pas cohérente. Il faut passer la phase 3 avant la phase 2. Il faut montrer que le projet est organisé avant de le mettre ne place !

Je commence donc à chercher une date et l'organisation de la formation, en détail. Sur leur site, l'association explique le fonctionnement de la formation (https://www.croix-rouge.fr/Je-me-forme/Particuliers/e-PSC1-PSC1-au-format-hybride). Elle se découpe en 2 temps :

  • Une formation à distance (vidéos, photos et quiz d’auto-évaluation)

  • Une formation en présentiel pour pratiquer les gestes et s'exercer à travers des simulations.

Le tout prend 8h. Je remarque très rapidement que les conditions ne sont pas favorables à l'organisation. Pour un groupe d'une quinzaine de personnes en tout cas. Mais le projet n'a donc plus le même but qu'au départ : permettre aux lycéens de se lancer dans la formation pour être capable de sauver des vies. Les conditions sanitaires rendent encore plus incertain l'aboutissement du projet.

Octobre : Au vue des réponses que j'ai reçu de l'organisme de la Croix-Rouge (sur leur site et par mon contact), l'organisation se complique. L'accumulation des retards dans mon planning et des restrictions sanitaires m'oblige à différer le projet. La crise sanitaire oblige de diminuer de diminuer le nombre de formé. La nature du projet se perd donc.

suis déçue que le projet se termine. Je pensais vraiment pouvoir organiser quelque chose de plus gros dans le cadre des CAS. Malheureusement, l'accumulation des retards m'a laissé dépourvue face à l'échéance qui approchait. Je me suis prise trop tard pour avoir le temps de tout organiser. J'ai contacté trop tard Arnaud pour avoir les informations et avoir le temps d'organiser derrière la formation.

 

Octobre : Les résultats ne sont pas ceux que j'espérais. Ce n'est pas pour autant que j'abandonne l'idée d'organiser une formation avec un effectif plus réduit et hors période COVID. Je pense que cette formation est essentielle dans la vie : il faut être capable de pouvoir sauver quelqu'un si besoin !

Mais l'accumulation de retard (de ma part : j'ai beaucoup tarder à commencer le projet mais aussi de mon contact : j'ai beaucoup attendu sa réponse ce qui a tout décalé). Les conditions sanitaires n'ont rien arrangé : les effectifs devaient être réduit, la formation est en ligne... C'est l'accumulation de ces facteurs qui a empêché de monter le projet à temps.

Malgré l'échec de la mise en place, j'en ai tiré des côtés positifs. Je sais qu'il faut se prendre en avance, de plusieurs mois pour monter un projet de A à Z, quel que soit sa taille. Anticiper aussi les éventuels problèmes auquel on peut faire face. Mes recherches sur la formation ne sont pas perdues non plus : cet été, j'ai toujours l'intention de passer mon PCS1 et peut être le PCS2 aussi ! Et pourquoi pas donner ce que je sais sur la formation aux DP1 pour qu'ils continuent le projet ;)

La situation sanitaire ne me donne pas assez de visibilité sur les prochain mois pour retenter l'expérience. Les vacances de février auraient pu redonner vie au projet, seulement l'instabilité de la condition sanitaire actuelle ne le permet pas.

Ce projet m'a donc fait grandir en me mettant en évidence les difficultés d'une organisation d'un évènement pour un groupe et les évènements inattendus extérieurs (crise sanitaire).



OA 1 : J'aime beaucoup monter des projets. J'aime aussi aider les autres et les pousser à faire ce qu'ils n'osent pas. Monter le projet n'était pas un problème. Je planifie beaucoup instinctivement. Tout devait donc se passer sans accroc, jusqu'au délai. J'ai eu du mal à anticiper pour ce projet le temps que je devais y consacrer. le défi pour le prochain projet est donc de m'y prendre des mois en avance.


OA 2 : Le CAS m'a mis au défi sur 1 point particulièrement : ma capacité à gérer les problèmes extérieurs. C'est aussi ce qui a manqué au projet. Le temps m'aurait permis de les gérer sans problèmes. J'ai donc pris conscience grâce à ce CAS que je dois vraiment prendre beaucoup de temps quitte à en avoir trop.


OA 3 : Ce CAS est un projet cours. Je n'ai eu que quelques semaines pour le préparer de A à Z. J'ai donc dû apprendre à anticiper et planifier mon CAS pour ne pas être en retard. Néanmoins, je ne me suis pas octroyé assez de temps. Les étapes étaient cohérentes mais le temps consacré à chacune ne l'était pas.


OA 4 : Le CAS m'a donné beaucoup de fil à retordre : les conditions sanitaires ne m'ont pas permis d’étendre le projet autant que je ne le voulais. L'année de Terminale étant chargées, je ne me suis laissée que 2 mois pour organiser la formation (qui devait avoir lieu à la Toussaint). Je n'ai pourtant pas lâché jusqu'au moment où j'ai pris conscience que le projet ne pouvait pas avoir lieu cette année. Je trouvais cela plus raisonnable de l'arrêter avant qu'il n'ait pris trop d'ampleur plutôt que trop tard.


OA 5 : J'ai choisi de travailler seule sur ce CAS. L'aide d'autres personnes autres que mon contact de la Croix-Rouge m'aurait peut-être aidé dans l'organisation du projet. En divisant les tâches par exemples.


OA 6 : La santé est un aspect primordial, notamment aujourd'hui avec la crise sanitaire. Il était donc pour moi évident de partager une formation aux 1ers gestes de secours avec d'autres lycéens. Trop de personnes meurent sans pouvoir être sauvée. Le fait de connaître les gestes à faire dans une situation délicate (accidents...) permets donc de sauver des vies. Le projet était certes à une échelle locale mais les connaissances se diffusent et aurait pris une ampleur plus importante par la suite. (https://www.20minutes.fr/societe/1559983-20150312-secourisme-decouvrez-nombre-vies-pourriez-sauver-si-connaissiez-bons-gestes)


OA 7 : Grâce à ce CAS, j'ai pu prendre conscience que peu de personnes savent sauver des victimes. Malgré les efforts des gouvernements pour sensibiliser la population, peu savent réellement le faire. (https://sante.lefigaro.fr/article/secours-former-500-000-francais-par-an/). Cette prise de conscience m'a donc encore plus envie de mettre en place le projet. Justement, pour sensibiliser les jeunes de mon âge sur la question.

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